Nos vies en l'air - Manon Fargetton

Résumé (Babelio) :

« Mina et Océan.
Ces deux-là se rencontrent par hasard ce soir sur le toit-terrasse d'un immeuble.
Ils ont choisi le même spot pour en finir.
Ils décident de s'accorder la nuit pour faire, ensemble... tout ce qui leur passe par la tête, en se disant toujours la vérité.
Où cela va-t-il les entraîner ? »

Parfois, j'ai l'impression d'être une boule d'émotion brute. Tout est trop.

J'ai littéralement dévoré ce livre. Je l'ai commencé un samedi matin à 8h et fini à peine 3h plus tard. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de l'ensemble du roman et la thématique abordée : la mort.

Dans Nos vies en l'air, on retrouve Mina et Océan, qui avaient tous deux décidé de se suicider. Mais ils vont se rencontrer. Mina propose alors à Océan de passer une nuit ensemble, dans Paris. Ils vont marcher, courir, pédaler. Ils vont parler, crier, chanter. Ils vont respirer, boire, fumer. Bref, vivre quoi.

J'ai trouvé ce livre très bien écrit. On se retrouve tour à tour dans la tête de Mina, puis d'Océan, pour tenter de percer le mystère qui entoure la raison de pourquoi est-ce qu'ils veulent mourir. Tout au long du roman, Océan veut prouver à la jeune fille qu'elle tient à la vie. Mais il va finir par se rendre compte que c'est peut-être lui le plus vivant des deux.

Toutefois, j'aurais aimé une autre fin. Je ne vais bien entendu pas vous la dévoiler, mais je la trouve un peu trop prévisible. Malgré tout, c'est une fin de roman adaptée aux lecteurs, si je peux dire ça ainsi. C'est une belle leçon de vie, ou de mort en l’occurrence.

J'ai eu la chance de rencontrer Manon Fargetton au festival de Lire en poche 2019, à Gradignan. J'ai fait dédicacer Nos vies en l'air pour une amie et Dix jours avant la fin du monde pour moi (d'ailleurs, je vous ferai sûrement une critique de ce livre formidable également). C'est une autrice très sympathique avec un style vestimentaire que je trouve juste génial ! Elle a un compte Instagram où elle est très active : @manon_fargetton.

note : 4/5

Je tiens à rappeler que la note, c'est subjectif.